Chronique d’Eric– L’équilibre dans la relation : dès la rencontre, et pour l’après

Chronique d’Eric– L’équilibre dans la relation : dès la rencontre, et pour l’après

À 62 ans, j’en ai vu passer, des histoires.
Et j’en vois encore chaque jour, au travers des visios que je fais avec des hommes et des femmes qui veulent rencontrer “la bonne personne”.

Et il y a une phrase qui revient tout le temps :
👉 “Moi, je veux…”

  • Je veux quelqu’un de sincère.

  • Je veux quelqu’un de fidèle.

  • Je veux quelqu’un de très tolérant.
  • Je veux quelqu’un qui me comprenne.

C’est légitime. On a tous des envies, des besoins, des rêves.
Mais ce qui me frappe, c’est ce que j’entends rarement :
👉 “Moi, j’ai envie de donner de la sincérité.”
👉 “Moi, je suis prêt(e) à offrir de la fidélité.”
👉 Moi, je veux apporter de l’écoute, du rire, du soutien.”

Et c’est là peut être que, pour moi, commence le déséquilibre.


⚖️ Une rencontre, ce n’est pas un supermarché

Je le dis souvent en rigolant :
L’amour, ce n’est pas comme choisir un paquet de gaufrettes.
On ne peut pas arriver avec une liste :
“moins gras, avec noisettes, moins de 5 €”
et penser qu’on va trouver la personne idéale en cochant des cases.

Et pourtant, beaucoup fonctionnent comme ça.
Ils confondent la rencontre avec un acte de consommation.

Et si je le dis ici, c’est que ça doit être induit dans nos gènes, les gens pensent bien comme moi quand je leur explique, mais ils…on retourne très rapidement à nos travers..Non?
👉 Mais l’amour, ce n’est pas “j’achète, j’ai droit à”.
C’est une alchimie.
C’est deux personnes qui se choisissent.

Le feeling, le coup de coeur c’est à 2….toc toc d’un coté, et de l’autre un tooc tooc egalement et en plus en synchro.


🌱 Dès le premier rendez-vous

L’équilibre, il se voit dès la première rencontre.
Pas dans ce qu’on dit, mais dans ce qu’on dégage.

Quand l’un est dans le “je veux” et que l’autre est dans le “je donne”, il y a comme une dissonance.
Et souvent, ça ne mène à rien.

Une rencontre, ça marche quand les deux avancent avec le même état d’esprit :
👉 Je suis là pour recevoir… mais aussi pour donner.


👫 Et pour l’après ?

Parce qu’une fois qu’on est “ensemble”, on pourrait croire que tout est réglé.
Erreur.

Une relation, ça s’entretient.
Et ça demande toujours autant d’équilibre :

  • Donner du temps.

  • Donner de l’attention.

  • Donner de la liberté aussi.

  • Et recevoir tout ça, mais autrement, selon la personnalité de l’autre.

👉 L’équilibre, ce n’est pas du 50/50 mathématique.
Ce n’est pas sortir la calculette pour compter qui fait quoi.
C’est ressentir que chacun s’implique, à sa manière, avec sincérité.


💡 Pourquoi je parle autant d’équilibre ?

Parce que je vois, en visio, des personnes formidables… mais bloquées dans le réflexe du consommateur.
Comme ce candidat qui voulait quitter le salariat pour devenir entrepreneur.
Il me disait : “Je veux plus de liberté, je veux plus de revenus, je veux moins de contraintes.”

Alors je lui ai posé la question simple :
➡️ “Et toi, qu’est-ce que tu mets sur l’autre plateau de la balance ?”

Le silence a été long. Très long.
Parce que sortir du salariat, ça veut dire changer de logique.
Donner avant de recevoir.
Construire avant de récolter.

C’est la même chose dans l’amour.
On ne peut pas juste arriver avec une liste de “je veux”.
Il faut arriver avec une envie sincère de donner aussi.


💛 Chez RencontrerVoir, on a choisi cet équilibre

C’est pour ça que nous avons voulu une franchise light.
Parce que moi, après plus de 40 ans de travail dans tous les domaines, j’en ai eu assez des “promesses” irréalistes :
des postes mirobolants, des salaires soi-disant sans limite, mais avec des objectifs intenables derrière.

Alors j’ai décidé que chez nous, ce serait différent :

  • Pas d’imposition (nous ne sommes pas le Trésor public, eh non !).

  • Pas de local obligatoire (vous travaillez d’où vous voulez).

  • Pas d’horaires (vous choisissez).

  • Pas de prospection (on vous amène les personnes qui cherchent une vraie alternative).

  • Pas de blocage de temps pour nos clients (nos programmes Chasseurs de Cœurs sont sans limite).

👉 Bref, pas de chaînes.
Juste un équilibre.


🔑 En conclusion

L’équilibre, ce n’est pas un mot à la mode.
C’est une manière de vivre, de travailler, d’aimer.

Ce n’est pas “je veux” en permanence.
C’est “je donne, je reçois”.
Et c’est là que la magie opère.

Alors je vous repose la question :
Dans vos rencontres, dans votre job, dans votre vie…
➡️ Qu’est-ce que VOUS, vous mettez aujourd’hui sur l’autre plateau de la balance ?

#43 : “Pour l’amour, je paie pas.” Vraiment …

#43 : “Pour l’amour, je paie pas.” Vraiment …

« On trouve l’amour quand on ne le cherche pas. »
Peut-être.
Mais est-ce qu’on attend le bon salarié en croisant les bras ? Est-ce qu’on confie sa boîte au hasard ?
Non. On recrute. On sélectionne. On se fait aider. Parce que c’est important.

“C’est marrant comme pour trouver l’amour, tout le monde veut la magie… mais jamais l’apprentissage du tour.”

Et pourtant…
Quand il s’agit de trouver quelqu’un pour partager sa vie, son quotidien, son lit, ses galères et ses voyages…
Certains disent encore :

« Moi, pour l’amour, je paie pas. »

“Par contre, pour un brunch à 42 balles où tu racontes ta vie à un pseudo coach, là bizarrement, y’a pas de problème.”

Et pour trouver un assistant commercial, une baby-sitter, un bon RH, ou même un coach sportif, là, pas de souci : on est prêt à payer.

“Tu veux quelqu’un pour ton agenda, tu paies. Pour ton cœur, tu croises les doigts ? On a un bug dans les priorités.”

Le coût moyen d’un recrutement salarié ?

Des plateformes de choix, LinkedIn, Indeed, Apec… Des cabinets de chasseurs de coeurs….Entre 1 000 € et 3 000 €, selon Pôle Emploi et l’APEC.

“Et encore, parfois tu le formes, tu l’intègres… et il part au bout de 3 semaines. En amour, t’espères, mais t’as eu au moins un dîner.”

Et parfois jusqu’à 6 000 € pour un profil un peu spécifique, en passant par un cabinet de recrutement.

On y met du temps, de l’énergie, du budget, et on croise les doigts pour qu’il reste au-delà de la période d’essai.

Mais trouver quelqu’un pour la vie ?
Une personne qui ne sera ni votre salarié, ni votre prestataire, mais votre allié, votre miroir, votre pilier,
Ça devrait se faire… gratuitement ?
Ou sur Tinder, entre deux scrolls ? Sauf qu’un moment, vous paierai, c’est sûr

“Si Cupidon est ton seul recruteur… n’oublie pas qu’il tire les yeux bandés.”

Et si on inversait les rôles ?

Si vous cherchiez votre collaborateur comme vous cherchez l’amour :

  • « Je verrai si je tombe dessus dans un bar. »
  • « Pas besoin de payer, je vais sentir si c’est la bonne personne. »
  • « J’attends le bon moment pour le rencontrer, sûrement quand je serai aligné. »

“Imaginez un DRH dire : ‘On attend un bon CV qui tombera du ciel’. Ça sent le plan social, pas l’avenir.”

On sourit.
Mais quand on cherche l’amour comme on recrute un collaborateur, avec rigueur, bienveillance et méthode…
Tout le monde trouve ça étrange.

“Ce monde va bien : t’as des apps pour ton frigo, mais pas pour ton bonheur à deux.”

Et pourtant :

Chez Rencontrer Voir, on est des chasseurs de talents.

Sauf que nous, ce ne sont pas des collaborateurs qu’on vous propose,
Mais des prétendants authentiques, sélectionnés non pas sur leur CV, mais sur leur sincérité, leurs valeurs et leurs envies réelles de construire.

“Nous, on ne cherche pas un bac +5 en romantisme. Juste quelqu’un qui a envie pour de vrai.”

Notre programme Chasseurs de Cœurs, c’est :

  • De l’écoute (comme un bon RH).
  • Du tri (comme un recruteur sérieux).
  • Des entretiens (et pour s’assurer du bien fondé, ils se font déjà en visio et avec le cœur).
  • De la sélection personnalisée (pas algorithmique).
  • Et du suivi humain, parce que c’est votre vie qu’on touche.

“On a juste remplacé l’entretien d’embauche par un entretien d’âme.”

Et pour tout ça ?

De 299 € à 690 € TTC, sans abonnement reconduit, sans engagement à rallonge, sans publicité planquée.

Et surtout sans limite de temps…ca vous dit quelque chose, çà?

“C’est moins cher qu’un canapé Roche Bobois…ou d’une location de Dacia pendant 1 semaine et le canapé ou la Dacia, t’écouteront jamais dire ‘je t’aime’.”

Alors, où est le vrai investissement ?
Dans une appli « soit disant gratuite » qui stocke, qui vend vos données en douce et vous fait swiper comme un robot ?
Ou dans une démarche humaine, sincère et accompagnée, pour construire une relation authentique et durable ?

“On a tous payé pour un brunch foireux, un film nul, ou une appli inutile. Et l’amour, lui ? Il vaut quoi ?”

« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »
— Oscar Wilde

Nous, on vise les cœurs.
Et vous ? Êtes vous prêt.e à créer vraiment Votre méthode pour trouver le bonheur d’être bien accompagné.e?

“Et si, pour une fois, vous faisiez appel à des pros du sentiment ? Le cœur aussi mérite des experts.”

#42 : Recette maison : Le programme Chasseurs de Cœurs

#42 : Recette maison : Le programme Chasseurs de Cœurs

Temps de préparation : le temps qu’il faut pour bien aimer.
Difficulté : aucune, si vous suivez les étapes avec le cœur.
Portions : illimitées, tant qu’il y a des âmes à réunir.

Ingrédients :

  • 1 appel téléphonique soigneusement préparé (bio et sans script)
  • 1 visio d’authenticité pure (filtrée sans faux profils)
  • 1 coach bienveillant (ou 1 matchmaker de terroir, c’est selon)
  • 1 profil objectif (sans additifs ni retouches)
  • 1 vidéo portrait fait maison (pas de surgelé ici)
  • 1 publicité ciblée au millimètre (géolocalisée et épicée aux vraies valeurs)
  • Des rendez-vous en visio, en direct, à point
  • 1 pincée d’humour, 1 louche d’éthique, et un zeste de magie humaine

Préparation :

  1. Faites chauffer l’écoute : commencez par une vraie discussion, sans filtres. On veut du vrai, pas du réchauffé.
  2. Préparez un profil bien assaisonné : mélangez parcours, valeurs, mindset, intuition et envies profondes. Évitez le surdosage de clichés ou de projections.
  3. Ajoutez une vidéo bien montée : pas besoin d’effets spéciaux, juste du regard franc et du sourire sincère.
  4. Lancez la cuisson de l’annonce : ciblez avec précision les bons profils, dans les bonnes régions, au bon moment. Pas de cuisson à l’aveugle.
  5. Faites revenir les prétendants à feu doux : on les écoute, on les trie, on les goûte (façon de parler), et s’ils sont sincères, on les présente.
  6. Servez le rendez-vous : en visio, mais en tête-à-tête. Avec l’ingrédient secret : l’envie réelle de rencontrer l’autre.

Astuce du Chef :

Pas besoin de minuterie : ici, on cuisine sans pression. On peut se mettre en pause, reprendre quand on veut, faire mijoter une rencontre ou goûter plusieurs saveurs… à condition de rester sincère.

Accompagnement conseillé :

Un bon plaid, un thé chaud, et un petit frisson d’émotion à chaque nouvelle rencontre.

À éviter absolument :

  • Les substituts low-cost style “app de dating”
  • Les conservateurs émotionnels (“je suis pas prêt·e” en boîte)
  • Les exhausteurs de séduction artificielle (photos retouchées, discours surjoués…)

🧡 Chasseurs de Cœurs, c’est notre grande recette

Celle où on vous accompagne, on vous comprend, on vous donne le goût de l’autre — pas celui du paraître.
Et si l’amour n’est pas une science exacte, c’est quand même meilleur quand c’est bien cuisiné.

“Je veux l’amour.” Mais je veux pas qu’on me dérange, svp.

“Je veux l’amour.” Mais je veux pas qu’on me dérange, svp.

Par une matchmaker lucide (et déterminée)

Je suis matchmaker. C’est mon vrai métier. Je passe mes journées à écouter des femmes et des hommes qui veulent « enfin une vraie histoire ». Pas des profils, pas des catalogues. Une histoire, un être humain, une rencontre, un feeling.

C’est beau hein, sur le papier. Dans la réalité ? Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que je tiens la liste des « meilleures excuses pour rater une rencontre ». Mais ce ne sont pas des excuses. Juste des petits bugs dans notre nature, qui font qu’on veut tout et son contraire. L’humain est un animal plein de contradictions. C’est ce qui le rend si… attachiant.

Alors aujourd’hui, j’ai décidé de les poser là, ces contradictions. En toute franchise. Pas pour pointer du doigt mais pour poser un miroir. Un vrai. Un miroir qui ne floute rien, mais qui réveille l’envie d’y croire encore.

1. “Je ne veux pas 50 matchs, je veux le bon.”

Si on écrivait noir sur blanc tout ce que les gens me disent pendant une visio de matching, on pourrait croire qu’ils ont tout pigé.

“Je veux prendre mon temps.”
“Je ne cours pas après l’apparence.”
“Je ne veux pas 50 matchs, juste un bon.”

Waouh. L’amour en version slow life, c’est beau. Et puis… une semaine après : 

“Bon, c’est quand que tu me présentes quelqu’un ?”
“Dis-moi, c’est normal que j’aie toujours rien ? Parce que j’suis prête là.”

Sous-entendu : j’ai cliqué, validé, payé… tu me le sors quand, mon chéri ? Comme si je commandais un colis Chronopost émotionnel. Désolée, Je n’ai pas de boule de cristal. Je fais pas mes courses chez Cupidon.

2. Le shoot d’ego avant le café

Je fais de la veille. C’est mon job. Je traîne sur les applis, même les plus chères. L’une d’elles, très select soi-disant, vous envoie chaque matin 7 matchs, chouette non ? Mais quand vous vous connectez à l’applis ?
– 2 ne sont pas revenus depuis 2021,
– 3 ne répondent pas,
– 1 est à l’autre bout du pays et fumeur (Monsieur l’algo, t’as pas fait ton job là),
– et le dernier te dit… “salut”.

Pas sûr que le prix du site fasse la qualité de la conversation. Mais bon, 7 matchs psychologiquement, ça flatte. Vous avez votre shoot d’ego matinal. Vous ouvrez le frigo plus confiant. Mais est-ce que ça vous rapproche d’une vraie histoire ? Non.

3. “Je veux quelqu’un de bien.”

Comprendre : gentil, drôle, mignon, stable, sexy, profond… mais pas chiant.

Je vous fais un best-of ?

“Je veux qu’elle me surprenne, mais pas trop.”
“Surtout je veux un mec stable… mais qui soit dans l’impro quand même.”
“Je veux une femme bienveillante… mais piquante.”
Bon.

Vous voulez aimer une vraie personne ou un générateur IA ?  Vous voulez être aimé pour qui vous êtes, mais alors pourquoi vous attendez de l’autre qu’il soit un concept ? L’autre, c’est un humain, avec des défauts, des fêlures, un vécu, comme vous. Et là, ça devient trop réel, alors on se barre. Retour à l’appli, au profil “propre”, à la promesse flatteuse, au fantasme sous contrôle.

4. L’amour… mais à 10 km max.

Sinon c’est pas pratique pour boire un café. Y’a cette obsession de la proximité : “Je veux quelqu’un près de chez moi.” 

Parce que tu veux construire là où tu vis. OK.
Mais c’est un projet amoureux ou un plan d’urbanisme ?
Tu veux que les pauses déjeuner soient coordonnées ?
Que les courses soient pratiques ?
C’est quoi ton vrai besoin ?
Aimer ? Tout contrôler ?

Avoir quelqu’un sous la main, c’est rassurant. Mais aimer, c’est pas optimiser son agenda. C’est tout le contraire, comme parfois traverser 800 km sur un coup de tête pour la personne qui vous remplit le cœur.
C’est pas une question de code postal. C’est une question d’alignement.

5. Richard Gere & Alejandra Silva

Et ça arrive. Tous. Les. Jours. Oui, je caricature, mais franchement à peine. Vous voulez que je vous raconte ce que les femmes me disent ?

“Je veux être une femme. Pas une infirmière ni une auxiliaire de vie.”
“Je veux être aimée. Pas gérer une fin de vie.”
“Je veux vivre, pas assister”.

Y’a des hommes de 63 ans qui visent des femmes de 45 et qui s’étonnent qu’elles ne répondent pas. Mais bien sûr que Mimi veut vivre, voyager, sortir, faire la fête, construire. Pas pouponner un papi. Vous Messieurs, vous aimeriez une Mimi de plus  de 15 ans que vous ? 

6. L’ego, cet excellent saboteur

On en revient toujours à l’âge. C’est pénible. Et pas que chez les hommes

“On me donne toujours moins que mon âge.”
“Oui. Et moi, je fais 26. À l’intérieur.”
“J’ai 53 ans, mais on me donne 45.”

Bravo. On progresse. Et là, la pire punchline :

“C’est pas moi, c’est toutes mes copines qui le disent.”

Elles le disent avant ou après l’apéro ? Vous ne croyez pas qu’une vraie copine vous dirait :

“Ma chérie, t’as beaucoup de choses pour plaire c’est vrai, mais t’es pas Monica Bellucci non plus. Laisse tomber tes filtres, pose ton ego, et vas-y franchement.” Et là, peut-être, tu seras enfin visible. Pour de vrai.

On dit que l’ego est le pire ennemi de l’entrepreneur. Je pense que c’est aussi celui du chercheur d’amour. Parce qu’il ne veut pas voir la réalité. Et quand on ne voit pas… On se prend un mur. Et on revient dire : “L’amour, c’est trop compliqué.” Non. L’amour, c’est trop réel pour fantasmer.

7. “Je veux une relation sans prise de tête.”

Ah, la fameuse… Celle-là, c’est le grand classique. Je l’entends si souvent dans les “critrères” que j’ai envie de faire des cartes de fidélité. Mais sérieusement Coco, si tu veux zéro prise de tête… ne te mets avec personne. Prends un cactus, un vélo, une playlist Spotify.

Parce qu’une vraie relation, ça remue. Ça confronte. Ça t’apprend des trucs sur toi que t’avais pas envie de savoir. Et c’est normal. On met deux mondes dans le même lit, forcément y’a des grincements. Mais c’est là que ça devient vivant. Vrai. Profond.

Et puis si on met le décodeur : “Sans prise de tête”, c’est une autre façon de dire “je veux tout, mais surtout pas faire d’efforts”. Allez, on avance.

8. “Je sais ce que je veux.”

L’impossible.

“Je veux quelqu’un qui me correspond à 100 %.”
“Je veux pas faire de concessions.”
“Je veux plus jamais vivre ça.”

Vous voulez une vraie personne? Ou votre projection ? Parce que la rencontre, c’est jamais avec votre idée, c’est toujours avec la réalité. Et la réalité, c’est un être humain, avec un cœur, une histoire et souvent des failles, qui ressemblent aux vôtres d’ailleurs.

9. Je veux une belle histoire oui, mais je sors pas du canapé

Regardez les films qui vous font chialer. Pretty Woman, Good Will Hunting, Coup de foudre à Notting Hill, Intouchables, The Lunchbox…
C’est quoi leur point commun ? C’est jamais la personne qu’ils pensaient aimer. C’est jamais le scénario prévu. C’est pas rationnel, c’est pas dans la to-do list. Et c’est ça qui fait que c’est vrai.

Alors, on fait quoi ?

On arrête de se mentir. On arrête de confondre sécurité et amour.
Tant qu’à faire, on peut aussi arrêter de jouer un rôle ? Et si on acceptait qu’aimer, c’est se montrer ? Même quand on doute. Même quand on a peur de ne pas plaire.

Chez Rencontrer Voir, dans mon agence, on n’a pas de baguette magique. Mais on a autre chose : une vraie écoute. Une boussole humaine. Et une promesse simple : vous aider à chercher, vraiment. Pas quelqu’un qui coche vos cases. Quelqu’un qui vous regarde en face. Et qui vous choisit. 

Ce coup-là, c’est pas pour les robots.

Oui, tout ça existe. Ces contradictions, ces attentes irréalistes, ces incohérences. Mais ce n’est pas un bug. C’est juste… nous.

Parfois, il suffit d’un rien pour réajuster le cap, un échange sincère, juste un humain qui vous regarde, vous entend, vous comprend. Et ça, aucune IA ne le capte encore. Parce que ce qu’on fait, nous, les matchmakers, c’est lire entre les lignes. C’est capter le frémissement, l’intuition, le déclic silencieux. Notre force est là.

Et vous savez quoi ? Je kiffe ce métier pour ça, pour ce mélange de lucidité et d’émotion. Dans cette façon de croire encore aux histoires vraies.

Et si je continue, ce n’est pas juste pour les autres. C’est aussi pour moi. Parce que rendre les gens heureux, ça reste un moteur. Puissant. Durable. Et contagieux.

#35: Vertige de l’amour… ou la peur de tomber quand on a enfin trouvé.

#35: Vertige de l’amour… ou la peur de tomber quand on a enfin trouvé.

Chronique nouvelle sur fond de parodie d’une chanson d’Alain Bashung.

Une chronique pour ceux qui rêvent d’aimer, mais hésitent à s’abandonner.


Je croyais que ce serait la peur d’être seul.
Mais ce n’est pas ça, le vrai vertige.
Le vrai vertige, c’est ce moment rare,
 quelqu’un de bien s’approche.

Quelqu’un de sincère.
Quelqu’un qui n’a pas besoin de briller plus fort que toi.
Quelqu’un qui tend la main…
Et là, c’est toi qui trembles.


« J’ai peur que tu veuilles / Et j’ai peur que tu partes »


On s’imagine que l’amour va nous sauver.
Mais parfois, c’est lui qui nous bouscule le plus.
Pas parce qu’il est dur.
Mais parce qu’il est réel.

Et le réel, ça oblige à se montrer.
À être présent.
À être stable, imparfait, incarné.


Je vois souvent ça chez nos adhérents.

Ils nous disent :

“Je suis prêt.”
Et puis, au moment de la vraie rencontre…
Ils reculent d’un pas.

“Je ne ressens pas le déclic.”
“Je ne sais pas trop ce que je veux.”
“Je crois qu’il/elle est trop bien pour moi.”

Ce n’est pas du désintérêt.
C’est une forme de panique douce.
Le vertige de l’amour, quand il n’y a plus d’excuse pour fuir.


« J’avance à reculons dans les couloirs de l’amour »


Chez Rencontrer Voir, on a appris à respecter ça.

Parce qu’il faut parfois désapprendre à séduire
pour apprendre à aimer.
Il faut réapprendre à faire confiance,
à baisser les armes,
à se laisser toucher.

Et oui, c’est un vertige.
Mais c’est le bon.


Alors si tu es là, au bord…
Que tu sens que cette personne pourrait être la bonne
et que tout en toi te pousse à fuir…

Ne pars pas.
Pose-toi.
Parle. Respire. Écoute.

Et ose un pas de plus. Un pas de toi.


💛 Rencontrer Voir, c’est aussi apprendre à ne plus fuir le bonheur quand il frappe doucement.


Prochaine chronique : “Juste quelqu’un de bien.”ENZO ENZO
Parce que finalement, c’est ce que beaucoup recherchent.
Pas le grand spectacle.
Pas le profil parfait.
Juste quelqu’un de vrai.
Juste quelqu’un de bien.

#34: La nuit je mens… et le jour, je fais semblant d’oublier.

#34: La nuit je mens… et le jour, je fais semblant d’oublier.

Chronique nouvelle sur fond de parodie d’une chanson d’Alain Bashung.

Chronique pour ceux qui veulent aimer, mais ont encore peur d’y croire.


« La nuit je mens… »
Cette chanson de Bashung résonne depuis longtemps chez moi.
Pas seulement parce qu’elle est belle.
Mais parce qu’elle parle de nous.
De ce que l’on tait. De ce que l’on cache. De ce qu’on ne sait même pas qu’on fuit.


Dialogue intérieur

Moi du jour :
Je veux rencontrer quelqu’un. Quelqu’un de bien. Quelqu’un de vrai.
Je suis prêt. J’ai fait le travail. Je suis aligné.

Moi de la nuit :
Vraiment ?
Alors pourquoi tu recules à chaque fois qu’une personne bien s’approche ?
Pourquoi tu choisis l’indisponible, le lointain, le flou ?

Moi du jour :
Mais je cherche la sincérité…

Moi de la nuit :
Non. Tu dis que tu la cherches.
Mais tu cours après les validations faciles, les « matchs » sans suite, les jeux de séduction sans enjeu.
Tu veux l’amour, mais tu ne veux pas qu’il t’engage.

Moi du jour :
Je veux quelqu’un qui me voie vraiment.

Moi de la nuit :
Alors arrête de jouer à celui que tu n’es pas. Retire ton masque!

Un récit sur l’amour, la peur, et cette voix intérieure qui nous freine.


Le jour, je dis que je suis prêt.
Je coche toutes les cases.
Je souris, je parle de sincérité, de relations durables.
Je dis que je veux aimer. Que je veux quelqu’un de vrai.

Mais la nuit…
La nuit, c’est une autre histoire.


La nuit, je mens.

Pas aux autres. À moi-même.

Je repense à cette visio j’ai fui.
À ce rendez-vous que j’ai annulé sans raison valable.
À cette personne qui m’a touché… et que j’ai écartée, “par prudence”.
Ou par peur.

Et même à l’explication à mon matchmaker, lors du débriefing, en lui expliquant que c’est vraiment une belle personne, mais je n’ai pas envie de lui faire de mal…Est ce vraiment vrai, ou est ce que la sincérité c’est à nouveau cachée?


La nuit, je regarde les profils, machinalement.
Je me dis que ce n’est pas grave, que je veux juste “voir”.
Mais au fond, je le sais : je nourris mon vide plus que mon cœur.

La nuit, je mens.
Je fais semblant de croire que c’est normal. Que c’est comme ça, aujourd’hui.
Qu’il faut matcher, matcher, matcher… jusqu’à tomber sur la perle. Je suis ceratin qu’elle va briller, qu’elel va me voir…
Mais ce que je veux vraiment, ce n’est pas une perle.
C’est une présence.


Et puis il y a ce moment.
Ce moment je m’assois.
j’éteins l’écran.
je me regarde vraiment.

Et je l’entends, cette voix.
Ma voix.

Tu veux aimer, mais tu veux pas qu’on te voie vraiment.
Tu dis que tu veux du vrai, mais tu portes encore un masque.
Tu veux un lien, mais tu t’échappes dès qu’il se tisse.”


Ce n’est pas de la mauvaise foi.
C’est de la peur.
La peur d’être abandonné à nouveau.
La peur d’être déçu.
Ou pire : la peur que ça marche, et de ne pas être à la hauteur.


Alors j’ai décidé d’arrêter.
Pas d’arrêter de rêver.
D’arrêter de mentir. Même doucement. Même gentiment.

J’ai décidé de me montrer.
Pas tout, pas tout de suite.
Mais assez pour qu’on me voie vraiment.


Et c’est que j’ai compris ce que voulait dire :
Rencontrer Voir”.

Ce n’est pas juste une agence.
C’est un endroit je peux me poser.
Un endroit je n’ai plus besoin de jouer à celui qui sait.
je peux dire “j’ai peur”, “je doute”, “je veux y croire, mais j’ai besoin d’aide”.

Un endroit ma nuit peut rencontrer ma lumière.


💛 Et si vous aussi, vous avez parfois peur d’aimer,
vous êtes peut-être exactement à la bonne place.


Prochaine chronique, pour ceux qui affectionne Bashung :
Vertige de l’amour”
Quand ce n’est pas l’absence d’amour qui nous fait peur…
Mais sa présence réelle, brute, bouleversante.
À très bientôt.

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