
#37 : Les dessous chics d’un Tandem qui vacille
Chronique nouvelle sur fond de parodie non pas d’une, mais de deux chansons et textes de Serge Gainsbourg
Chronique pour ceux qui veulent être aimés sans costume, ni stratégie.
Il arrive souvent que les gens nous disent :
“Je veux une relation sincère. Une vraie. Je veux lâcher prise.”
Et pourtant…
En visio, en rendez-vous, quelque chose résiste.
Une tension. Une retenue.
Comme un décor qui ne veut pas tomber.
Ils sourient. Ils cochent les cases.
Ils ont les mots. Le ton.
Mais derrière la mise en scène, on sent la peur.
« Les armes sont les mots / Mais jamais ceux qu’il faut »
Les dessous chics
Il y a ce besoin d’être perçu comme “maîtrisé”.
Comme s’il fallait garder le contrôle pour être aimé.
Ne pas trop en dire. Ne pas montrer qu’on doute.
Surtout ne pas trembler.
Alors on met les gants. On soigne les répliques.
On montre la version “présentable” de soi.
Et l’amour ? Il passe à côté. Ou s’essouffle.
Et puis parfois… il y a cette autre scène.
Une passion, un lien fort, presque brutal.
Une personne qui nous retourne. Qui nous obsède.
Mais qui nous fait mal.
« T’as l’cœur en tandem / Et la peau qui démange »
Tandem
C’est pas de l’amour.
C’est de l’adrénaline relationnelle.
Un besoin de secousse.
Une confusion entre intensité et sincérité.
Alors on alterne.
Entre les dessous chics — cette mise en scène lisse et bien élevée…Et qui fait rêver tellement tous les hommes
…et le tandem déséquilibré — qui attire comme un vertige, mais nous laisse toujours sur le bitume.
Et nous, à Rencontrer Voir, on le voit ça.
On voit des gens brillants, beaux, touchants,
coincés entre ces deux pôles :
-
Le besoin d’être aimés sans risque, sous contrôle.
-
Et le désir inconscient du chaos qu’ils connaissent déjà, parce qu’au moins, il est familier.
« On s’accroche, on s’abîme, mais on revient quand même »
(inspiré de Tandem — vécu de beaucoup)
Mais si on arrêtait ?
Si on osait dire, vraiment :
“Je suis là. Voilà ce que je suis. Pas le costume. Pas le rôle. Juste moi.”
Et si on arrêtait de courir après le choc, toujours, pour accueillir le lien ?
Pas la tempête. Pas le théâtre. Mais le calme juste. L’évidence douce. Une brise légère.
💛 Rencontrer Voir, c’est ça.
Pas un tandem qui s’emballe.
Pas un dessous chic pour masquer.
Mais une table, une visio, un regard.Un matchmaker qui écoute…Corinne, Nathalie, tous les autres et peut être toi demain, si tu nous rejoins.
Où on peut enfin tomber le masque… sans tomber du tout.
Prochaine chronique : “Et si l’amour, c’était d’abord un endroit où l’on peut rester ?”
Parce qu’après les vertiges, les masques et les jeux,
ce qu’on cherche vraiment…
ce n’est pas de conquérir.
C’est de tenir. Sans se perdre. Sans fuir.